(c) LORA

CHAPTER ONE THERE'S A FIRST STEP FOR EVERYTHING.

« Quinnie, n'essaie de pas comprendre, c'est ainsi. » La fillette soupira, et répondit : « Mais si, justement, je veux savoir pourquoi, et maintenant. Il n'y a même pas de raison, c'est ça, hein hein hein ? » Le jeune homme posa un doigt sur les lèvres de sa petite soeur, les scellant ainsi pour un court instant. « Tu vois, ceci est l'une des raisons. Les garçons, eux, ne parlent pas autant. » Lui mordant le doigt, la fillette répondit, avec autant de détermination. « Ce qui n'explique pas pourquoi vous seriez meilleurs que les filles. Franchement, pourquoi est-ce que Sven avait une fille dans sa chambre, et surtout, pourquoi est-ce qu'elle lui a laissé ça en souvenir ? » Elle souleva une petite culotte de sa main droite, et arqua le sourcil, en direction de son aîné. Elle n'allait pas lâcher l'affaire. Marre qu'on ne veuille jamais rien lui dire, sous prétexte qu'elle est la presque-dernière de la famille. Quinn était l'avant-avant-dernière de la fratrie McAllister. La troisième sur cinq. Tout d'abord, nous avions Sven, le grand, le le beau, le fort. Il avait toujours réussi ce qu'il entreprenait, ce qui avait le don d'exaspérer Edward, alias Eddy. Le deuxième garçon, qui vivait, bien malgré lui, dans l'ombre de son grand frère. Il se devait d'être au moins tout aussi bien que lui, pour être vu des autres. Comme le dit si bien Quinn, elle a de la chance de ne pas être la deuxième. Non, elle est la petite troisième, avec son frère, le quatrième. Des jumeaux, et les seuls de la famille. Quinn et Prince. Oui oui, ils ont des parents originaux, que voulez-vous, on ne se refait pas. Ils ont pas mal de fois subi les moqueries et taquineries à l'école, mais après, on passe au-dessus de tout ça, et on n'y fait plus attention. Et finalement arrive la petite dernière, Lizbeth. La petite blonde, la plus innocente, que personne n'ose toucher. On la surnommait souvent 'la muette', car son premier mot n'arriva que bien après les enfants normaux si je puis dire. Mais aucune maladie à signaler, juste une grande part de mystère autour de la petite. Bref. Cela nous fait donc deux filles, et trois garçons. Il fallait bien que Quinn prenne les rênes, et valorise quelque peu le côté féminin de la fratrie. D'aileurs, Lizbeth la suivait parfois, et lorsque les deux soeurs s'y mettaient, ça faisait mal. Très mal. Quinn resta donc là, à regarder Eddy, attendant des explications. Ce dernier attrapa le sous-vêtement, et s'empressa d'aller le montrer aux parents. Ainsi ils verraient que leur petit Sven n'était pas si parfait que cela. Et malheureusement, tout ce qu'ils réussirent à lui répondre fut qu'il pouvait faire ce qu'il voulait, il était majeur. Une douche glacée pour le valeureux Edward. Quinn se plaça derrière lui, et posa sa main sur son épaule, en signe de réconfort. Puis, glissa à son oreille : « Alors, tu vois, tu m'aurais dit plus tôt de quoi il retournait, et je t'aurais aidé à descendre un peu Sven. Mais non, tu ne m'as pas écoutée. » Roulant des yeux, Eddy continua : « Qu'est-ce que tu veux que je te dise au juste ? » Faisant mine de réfléchir, sa cadette lui annonça la couleur. « Avoue que j'avais raison, que je suis la meilleure du monde, et que les garçons sont les plus nuls. » Sven se retourna, et regarda, ahuri, sa petite soeur droit dans les yeux. Elle ne pouvait pas être sérieuse ? Lui, l'adolescent, le viril, le mâle dans l'ombre du chef, allait accepter de rabaisser son ego devant sa cadette ? Les lèvres tremblotantes, le regard suppliant, il ne put que se résigner, et dit les seuls mots qu'il ne répétera jamais. « Tu avais raison, tu es la meilleure du monde, et ... » Il voulut s'arrêter, mais vit que sa soeur ne le lâchait pas. « Et les garçons sont les plus nuls. » Un sourire vint se poser sur les lèvres de Quinn, qui félicita ensuite son grand frère, en lui disant qu'il avait prouvé à la famille entière qu'il était digne d'être un homme, un vrai. Bien entendu, il ne savait pas qu'elle l'avait enregistré, et qu'elle pourrait utiliser cet enregistrement dans un moment adéquat, plus tard. Toute fière d'elle, Quinn alla ensuite la première dans la cuisine, suivie de près par son frère qui se demandait comment est-ce qu'un être aussi chétif pouvait être aussi agaçant.

CHAPTER TWO AND WE GO AGAIN.

« Psst. » Aucune réponse. « Psst. » Toujours rien. « PSSTEUH ! » Surprise, Quinn tourna la tête, et vit Bob, au loin, enfin à quelques rangs plus loin qu'elle. Il semblait vouloir lui dire quelque chose, mais tout ce qu'il arrivait à faire était des gestes brusques, étranges, du langage des signes extra-terrestres. Faisant sa tête du 'j'ai-pas-compris-ce-que-tu-dis', Quinn se retourna, histoire de suivre tout de même le cours d'histoire qui avait lieu en ce moment. Un cours assez passionnant, sur les religions et tout le reste, le genre de trucs qui va énormément te servir pour ta vie future, comme les mathématiques, matière préférée de notre chère Quinn. Vous y avez cru ? Que quelqu'un puisse aimer les maths ? Prout, berk. Non, là, ce cours, il était assez suivi parce que le professeur était presque le sosie de Jude Law, si si, je vous l'assure. Le même regard, et puis les mêmes cheveux, et cette façon de parler des pyramides, des pharaons, et de ... Une boulette de papier atteint malheureusement le crâne de notre reine, qui se tourna brusquement, en fusillant le très cher Bob du regard. Oser couper un instant si magique entre elle et son magnifique professeur qui ne la verra toujours que comme une élève. Le dénommé Bob lui sourit bêtement, et lui lança un bout de papier. Alors qu'elle commençait à le dérouler, une question assez bête fut posée par un élève, du même niveau. « Monsieur ? Si Jésus venait de Jérusalem, ça veut dire que Quinn l'a connu ? » Ouh, elle jouait avec le feu cette folle. Beckie, Beckie Standford, qui pensait encore que Woodstock était une forêt, avec plein d'arbres, d'où le nom de 'stock-de-bois' -woodstock-. Plus méchante qu'elle, il n'y avait pas. C'était un peu sa façon de se rattraper dirons-nous. Le genre de bimbo, folle de son corps. Il fallait donc répliquer, et vite. « Si je peux me permettre, Beckie, je te rappelle que Jésus, ça fait longtemps qu'il n'est plus là, je n'aurais pas pu le connaître. » D'un air satisfait, comme si elle s'attendait à cette réponse, elle répliqua derechef : « Oh, désolée, je pensais que tu avais pu le connaître, vu les rides qui commencent à apparaître sur ton visage. Un peu comme les livres que tu bouquines, vieux, avec plein de pages jaunies. » « Oh mais pas aussi jaunies que ta pauvre coiffure ma vieille. » Un bruit sourd retentit dans la classe. Les deux protagonistes sursautèrent, avant de voir leur professeur, règle à la main, ce qui avait du provoquer ce bruit. Il ne semblait pas très content, quoi de plus normal. « Mesdemoiselles, pouvez-vous me dire à quel jeu vous jouez ? » Prenant son petit air de gentille fille, Quinn dit : « Je suis désolée monsieur, je n'aurais pas dû lui répondre de la sorte. » Souriant légèrement, ce cher professeur se mit ensuite à rire, voyant l'air décontenancé de Beckie. Elle ne supportait pas de perdre, et pensait faire bonne impression face à la classe entière. Et non, toc. Le Jude Law prof d'histoire rétablit l'ordre, et étrangement, ne chercha pas plus de détails. Il était plus pressé de terminer sa leçon plutôt qu'autre chose. Et oui, Quinn avait toujours eu une espèce de tempérament de feu, celle qui vous répondra avec un sens de la répartie aigu, et qui ne se laisse pas marcher sur les pieds. Syndrome d'une famille nombreuse. On doit apprendre à se forger un caractère, une personnalité pour se détacher des autres, et c'est exactement ce que Quinn avait fait. Adolescente, elle faisait partie de ces élèves, très bons, qui lisaient des livres en avance, faisaient des devoirs supplémentaires, et qui, en même temps, trouvait l'occasion de s'amuser. Ses parents, au départ, étaient un peu anxieux, quant aux sorties de leur fille, mais tant que ses résultats scolaires ne baissaient pas, ils ne pouvaient rien dire. Bref. C'est donc une Quinn adolescente pleine de vie que vous voyez là. Mais revenons à la salle de classe. Quinn lut ensuite le petit mot de Bob, qui lui avouait qu'il était amoureux d'elle, et s'il pouvait, je cite, l'appelle biscotte parce qu'elle était vraiment craquante. Et hop, une petite crise de fou rire toute seule, ceux que l'on aimait par dessus tout. Tournant la tête vers lui, elle lui sourit, bêtement. Elle, amoureuse ? Peut-être bien. Ce garçon avait toujours été adorable avec elle, et elle ne pouvait que l'adorer. Bon, pas forcément le garçon populaire, faisant quarante mille sports, mais le garçon mignon, attentionné, et surtout amoureux. Oups, le cours continuait. Laissant ce petit mot adorable près d'elle, Quinn garda son sourire aux lèvres, jusqu'à la sonnerie.

CHAPTER THREE WHY DO ALL GOOD THINGS COME TO AN END ?

« Oula, Quinnie, qu'est-ce qui t'arrive ? Tu es triste ? » Le genre de question bien trop utile. Relevant la tête, Quinn répondit, ironiquement. « Non, pas du tout, je voulais voir si mon mascara résistait à l'eau (...) Evidemment que je suis triste, ce jour est funeste. » Se rapprochant de sa jumelle, Prince s'assit à ses côtés, sur son lit, et il demanda : « Pourquoi est-ce que ce jour est un jour funeste, dis-moi tout. » Silence. Tout était encore bien trop frais dans son esprit, il lui fallait du temps. Mais connaissant à quel point son frère était impatient, elle se décida à tout lui dire. « Bob et moi, c'est terminé. » Autre silence. Pourquoi ne la prenait-il pas dans ses bras, en lui assurant qu'il n'était qu'un beau salaud, et qu'elle méritait mieux, patati patata ? Elle se mit donc à le regarder, ne comprenant pas vraiment sa réaction. « Oh, c'est là que je dois te consoler ? » Roulant des yeux, Quinn acquiesça de la tête, et son frère, d'un ton catégorique, répondit : « Et bah non. Je ne vais pas te dire que ce tocard te méritait et tout le reste. Je continue à dire que tu es mieux sans lui, crois-moi. » Quinn ne put s'empêcher de lui donner une tape à l'épaule. Il était méchant avec elle. Même s'il n'aimait pas Bob, il pourrait au moins faire semblant pour le bien-être de sa jumelle. « Mais, t'étais pas censé dire ça ! Et puis, je vois pas pourquoi tu l'aimais pas Bob. » Préparant sa main, Prince commença : « Alors, je te les énumère toutes les raisons si tu veux. Il avait une coupe affreuse, pouah. Il aimait pas Coldplay. Il a fait une vidéo où il danse sur du Britney Spears. Oh, et je ne sortirais pas, personnellement, avec un gars qui a le même nom qu'une éponge de mer. » Purée, il le faisait exprès, c'était pas possible. Bon, okay, Bob n'était pas parfait, mais il l'était pour Quinn. Elle l'aimait tellement qu'elle avait gardé sa bague en souvenir. Oh, elle ne devrait pas, mais elle n'arrivait pas à tourner la page. Il était ce boulet, qu'elle trainait du passé, et qui l'empêcher d'avancer. Quatre ans ensemble, ça ne s'oubliait pas comme ça, d'un claquement de doigts, surtout pour la sentimentale qu'était notre petite reine. Des photos d'eux trainaient partout dans sa chambre, bien que ce soit celle qu'elle a chez ses parents. Son appartement, n'en parlons plus. Alors, lorsque son Prince venait lui dire qu'il n'avait jamais été fait pour elle, tout ça avait l'effet d'un coup de massue. Sentant les grosses larmes qui montaient, Quinn s'effondra dans les bras de son frère. Ce dernier lui caressa les cheveux, en la rassurant, un petit mieux. Quinn marmonna quelque chose, tête enfouie dans les bras de Prince, qui lui demanda de répéter. « Serre-moi plus fort. » Souriant légèrement, il s'exécuta, et ils restèrent là tout le reste de la nuit, avant d'être réveillés au petit matin par les premiers rayons du soleil. Quinn pouvait s'estimer heureuse d'avoir une famille unie, qui la rassurerait toujours, et sur qui elle pourra toujours compter. Se levant délicatement, afin de ne pas réveiller son frère, elle sortit de sa chambre, et tomba sur sa mère. « Oh, déjà réveillée ma puce ? Mais dis-moi, c'est Bob avec toi ? » Et voilà, le prénom à ne pas prononcer. Quinn descendit ensuite, sentant les larmes remonter. Ce qui eut pour effet de réveiller Prince, qui soupira, en répétant à sa mère de ne plus parler de ce type à partir de maintenant. Dire qu'il avait passé la nuit à la consoler, et sa mère arrivait, en quoi, dix secondes, et massacrait tout. Sacrée famille !

KSTEW
Merci beaucoup

BIENVENUE SUR JUKY.
et puis, Ashley quoi.

MERCI .
Et la je ne connais pas la demoiselle de ton vava, mais elle est bien jolie .

C'est une mannequin

google reste l'un de mes meilleurs amis.

Elle est jolie en tout cas .

GASPARD .

Merci bien .

• Welcome Quinn
  j'ai hésité à la prendre à Ash, elle est tellement belle :)

ASHLEY
Bienvenue.

MOON • Bordelou, ils sont jumeaux alors (a)
possibilité de l'avoir pour noël ? -->

SWËEVA • LEIGHTY
Je te comprends, mais Leighton est géniale aussi
Merci (:

CHARLIE • Han, ce prénom va trop bien à la magnifique Keira
Garde-moi un lien
Et merci

Merci
Oh, Minka Bien entendu

Désolée du DP, mais je pense avoir terminé ma fiche .

Citation :

Que quelqu'un puisse aimer les maths ? Prout, berk.

Contente de voir que l'on partage mon point de vue
Merci beaucoup .