misery angel

J’ai toujours aimé faire de forte entré, j’aime débarquer comme un cheveu sur la soupe quitte à contrarier les gens, et ma naissance n’a pas fait exception.
Depuis ses dix sept ans, Alyn Rockwood était passé maître dans l’art de recevoir, pas un seule fête mondaine ne se faisait dans les chaumières bourgeoise de New-York sans l’avis de la reine Alyn. Chaque soirée qu’elle organisait était vécue comme l’événement de l’année. Cette jeune styliste, narcissique et perfectionniste savait comment y faire. Et cette soirée d’Halloween mille neuf cent quatre neuf ne devait pas faire exception. Malgré son ventre bien rond Eva tenait la forme et cette fête devait se dérouler normalement.
Sous les coups des sept heures du soir les premiers invités arrivèrent, tous impatient de voir ce que cette énième fête made in Alyn Donovan allait donner. Enfin bon au cours de la soirée, alors que la fête battait son plein, Eva perdit les os. Elle fut emmenée d’urgence à l’hôpital St Andrews, elle était à la limite de l’accouchement lorsqu’on l’admit en section maternité. Joshua Rockwood, son mari –et occasionnellement président de la Donovan Corp-, fût appelé en urgence.
Alyn et Joshua Rockwood sont mes parents, et moi je suis la petite chose qui a gâché la petite fête d’Eva. Ce jour là fût le premier ou ma mère me détesta et le premier ou mon père m’adora.

JOSHUA ; « Un petit effort allons. »
ALYN ; « Je t’ai dis non, je n’ai pas envie de choisir son prénom, fait le toi je dirais amène à tout ce que tu me proposeras. »
JOSHUA « Si je l’appelle Jaimie-Lee Billie Bob ça ne te dérange pas ? Aller arrête de faire la tête, ça nous fera une drôle d’histoire à lui raconter lorsqu’elle sera plus grande. »

Il avait raison, j’en ai longtemps rit.
Je n’ai pas honte à dire que je suis née avec une petite cuillère en argent dans la bouche, depuis ma naissance jusqu'à aujourd’hui j’ai toujours eu ce que je voulais, petite fille ça passait par les robes faites sur mesure pour moi jusqu’aux jouets les plus rares avec lesquels je ne jouais tout au plus que deux fois. A New-York, au début, je me souviens qu’on habitait un immense appartement à Manhattan où je passais le plus claire de mon temps dans ma chambre. J’étais une petite fille très intelligente et imaginative, j’adorais me raconter des histoires où j’étais une aventurière qui se battais contre des liens ou une super héroïne qui sauve le monde grâce à ses pouvoirs. Je savais m’amuser d’un rien. J’étais aussi hyperactive, je courrais partout, je sautais dans tout les sens. Je faisais ce que je voulais, il faut dire qu’il n’y avait personne pour m’arrêter. Mon père étant était rarement à la maison, et ma mère en bonne héritière qui se respecte attendais patiemment que son père meurt pour avoir la fortune, en attendant ce n’était qu’une mère au foyer comme une autre. Mais étrangement je voyais plus mon père qu’elle, Eva passait ses journée dehors à faire du shopping ou a se faire masser dans je-ne-sais-quel institut, elle se souciait rarement de moi pour dire vrai. Enfin j’exagère, oui elle se souciait de moi, lorsque nous faisions des sortit en public et qu’on devait jouer à la parfaite petite famille devant tout le gratin New-Yorkais.
ALYN ;« Tiens toi bien Lexie … Ne mange pas ça … Assied toi correctement … N’oubli que tu représente ta famille … Sourit Lexie, sourit etc … »


C’est ce que j’entendais à longueur de journée. J’ai toujours été très différente d’elle, je ne sais pas pourquoi ça a toujours eu le don de l’énerver.
Déjà toute petite j’avais compris que jamais ma mère ne m’aimerais jamais pour ce que je suis, et que si je voulais avoir un chance d’avoir un peu d’affection il fallait que je me colle à son image, et même en faisant ça je n’y était pas sûr d’y arriver, alors j’ai vite laissé tomber l’idée d’être appréciée de ma mère. Mais j’avais toujours mon père, et ça c’était géniale. Il travaillait beaucoup c’est vrai, mai sil avait toujours du temps à m’accorder. On faisait tout ensemble, j’ai fait mes pires bêtises d’enfance sous ses conseils, il m’a raconté toute les conneries qu’il a put faire entre l’enfance et l’adolescence. C’est quelqu’un de très gentille qui je juge jamais sans connaître, très enjouée il sait comment me redonner les sourire. Lorsque je faisais des cauchemars c’était lui qui venait ma rassurer, quand je pleurais c’est lui qui me consolait, c’était lui aussi qui regardait sous mon lit si le croque mitaine s’y cachait. Enfin bref, c’était mon père, mon model, mon meilleur ami et mon héro, tout ça en même temps.

A l’âge de neuf ans Alyn et lui m’ont annoncé qu’ils divorçaient. Je savais que ça allait arriver ! Bref la procédure fut longue et difficile, ma mère voulait tout récupérer, mais mon père n’était pas près de céder. Il a eu gain de cause, la famille de ma mère étant bien plus riche il a réussit à tout récupérer, l’appartement –qu’il a vendu-, la moitié des biens, et a gardé son argent. Alyn ne l’a pas supporté. Elle a du se demander qu’est ce qui ferait le plus de mal à papa, et je crois bien qu’elle a trouvé. En plein milieu de la procédure, alors qu’ils s’étaient mis d’accord pour que je reste avec mon père, Eva a demandé ma garde. Elle l’a obtenue, il faut dire qu’elle pouvait s’occuper de moi 24/7, puisqu’elle était femme au foyer alors que mon père qui bosse tout le temps ne le pouvait pas. On n’a même pas cherché à avoir mon avis.

Depuis je n’appelle ma génitrice ‘maman’, j’ai arrêté de l’appeler maman depuis le jour où elle m’a séparée de mon père. D’ailleurs ce dernier a déménagé après le divorce, dans une jolie petite maison en dehors de New-York. Il aurait pu se payer une villa à Orange County mais il ne voulait pas trop s’éloigner de moi, donc il est resté dans le même état et étant quelqu’un de très simple il a pris une petite maison. Depuis mes dix ans j’y passe tous mes week-ends et toute mes vacances, la bàs j’ai un petit chien –mon cadeau d’anniversaire pour mes dix ans- Pancake. Le reste de la semaine et de l’année je le passe chez la vieille branche.

Depuis le divorce on habite dans un château, je suis sérieuse. Ce n’est pas le palais de la belle au bois dormant mais c’est tout de même immense … et froid ! Je déteste cet endroit, mais j’y ai mes petits coins. Par exemple ma chambre, elle est immense, un peu isolée des autres pièces pour éviter de croiser Alyn, j’adore y passer du temps, elle est a mon image et je suis sûr que la vielle branche de viendra jamais me déranger. Mais je le répète, je déteste cet endroit, du coup j’y passe le moins de temps possible. Je me suis mise à sortir seule à l’âge de onze ans, je n’avais peur de rien ni personne, à vrai dire je me souciais peu des gens que je pouvais rencontrer. C’est lors d’une de mes sortis que j’ai rencontré Warren, deux ans de plus que moi, et qui est rapidement devenu mon meilleur ami. Dès que je ne supportais plus d’être enfermé chez moi je lui rendais visite, en fait je passais quatre vingt pour cent de mon temps avec lui.

Si ma mère avait agi différemment avec moi mon adolescence aurait plus que normale. J’ai commencé à sortir tous les soirs, mon comportement devait bizarre. Je passe pour la rebelle de service auprès du beau monde New-Yorkais, et je sais que la vieille branche enrage. On a une très mauvaise image de moi et j’en suis heureuse car peu de personne peuvent se vanter de réellement me connaître. D’ailleurs à part Warren personne ne me connaît réelle je pense. C’est pour ça que je l’aime tant même si en grandissant je trouve ce type de plus en plus étrange.

Sinon mon grand truc dans la vie c’est d’avoir une caméra dans la main. Je passe tout mon temps photographier et a filmer, il ne se passe pas un seul jour sans que je prenne des clichés. Je suis douée, sans me vanter, je réussirais sans ce domaine j’en n’ai aucun doute. Je suis prête à me battre bec et ongle pour ça.

J. STROUP
Welcome here (a) & bonne continuation pour ta fiche

Ravie de voir qu'elle plait ma Stroupinette
Merci à vouus
Voilà j'ai terminé, j'espère que ça ira même si ne sont pas vraiment des anecdotes