K. Juliet Hensley
MESSAGES : 19
NE(E) LE : 23/05/1993
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JUKEBOX : Romeo and Juliet - The Killers ♥
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« Cher Noah,
Un an déjà. Un an que je suis sans nouvelle de toi, que tu es sans nouvelle de moi. Je n’arrive toujours pas à croire que la distance et que nos parents ont finalement réussi à nous séparer. Nous qui nous étions promis de ne jamais rien laisser se mettre entre nous. Ils m’ont bien eu tu sais? Sans que je n’ai le temps de dire quelque chose. Ils m’interdisaient de te parler, de t’écrire, de te contacter et te voir était encore plus impossible. J’aurais aimer te voir débarquer, venir me chercher et me sauver de cet enfer qu’était devenu mon quotidien. Chaque jour depuis ce dernier appel téléphonique je pense à toi. C’est plus fort que moi, je t’avais promis que tu serais toujours le seul et l’unique. Chacun de nos moments ensembles me revient. De notre enfance passé dans la maison voisine de l’autre, de toutes ces batailles d’oreillers dans ma chambre ou bien ces guerres de chocolat. Je me souviens encore d’avoir pleurer devant toi pour la première fois lorsque je suis partie pour New-York. Je m’en voulais de partir, j’en voulais à mes parents de me forcer à quitter tout ce que je connaissais, tout ce que j’aimais. À New-York, rien ne te ressemblait mais pourtant tout me faisait penser à toi. J’avais à peine huit ans que déjà j’arrivais même pas à imaginer ma vie sans toi. Huit ans et toute la vie devant moi. J’aurais dût penser à mes barbies et ce que j’allais dessiner dans mes cahiers pour passer le temps en cours, mais non, je pensais à toi la majorité du temps. Mais à New-York la vie va vite, et on oublie ce qui est important rapidement. La vie continuait et t’était pas là. J’ai pas eu le choix de m’y faire et de continuer. Ça me faisait mal, tu sais? Mais j’ai jamais eu la chance de te le dire, quand on a recommencé à se parler, j’avais beaucoup trop d’orgueil pour t’avouer que toutes ses années tu m’avais manqué. J’avais treize ans quand on s’est retrouvé. C’était qu’une chance parmi cent milles que l’on tombe un sur l’autre sur ce site de pré-ado, pourtant ça nous est arrivé. J’étais heureuse de te parler, tellement heureuse. Mais aucune fois je t’ai dis que tu m’avais manqué. J’aurais dû. Ça m’aurait évité de le penser tout ce nombre de fois aujourd’hui. On s’est revu une fois. La première fois, notre première fois. Tu t’en souviens? Y’a eu nos retrouvailles, une soirée. Puis y’a eu le centre commercial. T’avais grandit, tellement grandit que je me sentais comme une mini fourmi à côté de toi. Tu m’as dis que j’étais toujours aussi jolie, j’ai dis que le temps t’avait embelli, simplement pour blaguer un peu. Et c’est à ce moment que tu m’as embrassé. T’allais repartir bientôt, dans à peine douze jours, et je voulais profiter de chaque moment avec toi. J’étais amoureuse de toi. De celui qui m’écrivait ses lettres et ses emails, mais aussi de celui qui se trouvait face à moi chaque matin à New-York pendant deux semaines. C’est lors d’une de ses soirées folles que j’ai perdu ma virginité, avec toi. J’pouvais pas m’imaginer la perdre avec quelqu’un d’autre. Tu représentais déjà tout pour moi, toute ma vie. Mais c’est à peine si je te disais je t’aime. J’ai toujours eu peur d’être vulnérable, de dépendre des autres tu sais? Mais pour toi, j’étais prête à faire des efforts, à faire tout ce qui faut. Y’a eu la première fois que je t’ai dit je t’aime à mon tour. Un moment qui resterait à gravé dans ton coeur pour toujours, tu me l’avais juré. Aujourd’hui, après près de cinq ans, je me demande si tout ça est encore vrai. Tous nos week-ends, toutes nos virées, tous nos moments que toi et moi. Un an déjà que mes parents m’interdisent de te voir et j’arrive pas à t’oublier. Un an qu’ils me répètent chaque matin combien t’étais une mauvaise influence pour moi, une distraction et que j’allais beaucoup mieux sans toi. Ne voyait-il pas mes cernes sous mes yeux à force de ne pas dormir parce que tu occupes toutes mes pensées? Ne voyait-il pas combien j’étais misérable, malheureuse, combien j’avais maigrit depuis que tu ne faisais plus parti de ma vie? J’ai essayé de t’écrire, mais ma mère a toujours fait en sorte qu’aucune lettre n’arrive jusqu’à toi. Pas moyen d’appeler à ton numéro, pas moyen d’écrire à ton adresse courriel. Il était encore plus impossible pour moi de partir, venir te voir à Londres. J’aurais voulu. Je le voulais si fort, si seulement tu pouvais t’en douter. J’attends encore le jour où nos chemins se recroiseront, parce qu’il est pour moi impossible d’imaginer une vie où je n'aurais pas la chance d'être dans tes bras de nouveau. Chaque pas me rapproche lentement mais sûrement de toi, et un jour je serais de nouveau ta seule et unique.
Je t’aime si fort mon Noah, si seulement tu savais..
Ta seule et ton unique pour toujours, Juliet. »
PEUT-ÊTRE UN PETIT PARAGRAPHE DE SON HISTOIRE, DE SES PARENTS, SI IL A DES FRÈRES OU DES SŒURS. ET POURQUOI PAS DES INFORMATIONS COMME CE QUE VOUS RECHERCHEZ DANS CE PERSONNAGE ET EN LA PERSONNE QUI VA LE PRENDRE. |
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Noah S. Brightside
MESSAGES : 5
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Si tu veut de moi 