Je suis né dans un hôpital privé de la ville lumière (Pas Paris hin, la VRAIE ville lumière : Lyon) d'une mère professeur d'Arts Plastiques aux Beaux Arts et d'un père comédien (intermittent du spectacle). Rien que par cette phrase vous imaginez le genre d'enfance que j'ai eût : baigné entre les divers travaux artistiques de ma mère (peinture, sculture ...) et les spectacles de mon paternel, j'ai eût une enfance très riche culturellement. Mes parents ne gagnaient pas des mille et des cents (Mon père c'était un peu à la one again qu'il recevait son salaire, cela dépendait de qui "achetait" le spectacle, si il y avait un bon investissement ...) bref, cela n'empêchait pas mes parents de me trimballer dans toutes sortes d'expositions, de spectacles, de vernissages ... Jusqu'à mes onze ans (age où ils m'ont laissé sortir librement avec mes potes) tout mes week-ends étaient rythmés par ses visites où j'ai beaucoup appris mais où je me suis beaucoup ennuyé aussi.

J'ai mis longtemps avant d'avoir mon premier flirt, pourtant j'étais un garçon plutôt mignon qui plaisait aux filles et tout, mais non. Avec du recul je me rend conte que pendant longtemps je n'ai pas fais vraiment attention aux filles, j'étais dans mon monde où tout ce qui contaient c'étaient : les potes, le skate et les bouquins. Bon les livres je vous avouerais que c'était un hobbie que je n'affichais pas ouvertement : à l'école primaire ou même au collège dire qu'on aimait lire ca ruinait un peu votre réput', après on était vu comme un petit intello premier de la classe ... Ouais, no coment je sais. Bref, pendant longtemps je suis resté dans mon monde, ma mère me répétait souvent avec un accent parfait « You're a dreamer hon' ! » et mon père me disait "romantique", chose que je n'appréciais que moyennement à vrai dire. Bref, celle qui m'a sortit de mon monde c'était une fille qui se nommait Olivia. J'avais à peine capter son existence avant qu'elle s'intéresse à moi (Pourtant c'était la meilleure amie à la copine d'un de mes potes) elle n'était pas particulièrement jolie, mais elle possédait un charme fou. Heuresement qu'elle savait y faire avec les garçons car moi j'étais doué comme un pied avec les filles ! On a commencé par beaucoup discuter quand on était avec la bande, puis un jour elle m'a demandé d'être son modèle pour des photographies qu'elle utiliserait pour son portfolio afin d'integrer un lycée privée avec la meilleure option Arts : évidemment j'ai accepter ! On a passer toutes une journée à arpenter le vieille ville, je posais pendant qu'elle me racontait son voyage à New-York ou qu'elle me parlait de l'art compliqué de la photographie ... Parfois je lui citait quelques noms de photographes que je connaissait grace à ma mère, et elle me regardait avec une moue étonnée d'un air de dire "comment le petit skateur mignon peut savoir ce genre de chose" cela me vexait, elle me voyait comme tout les autres : vide avec que pour seule occupation le skate ? En réfléchissant c'est un peu normal qu'elle m'ait vu comme ça : dans la bande personne ne me connaissait vraiment, je parlais très peu de moi ... comme aujourd'hui à vrai dire. Bref, j'aurais voulu lui parler, pour qu'elle sache qui je suis et pour pas qu'elle pense que j'étais un garçon vide d'interêt ... Mais je n'eut pas le temps de prendre cette décision que déjà on avait notre langue fourrée dans la bouche de l'autre. Ce que Félix appelle flirt a enfait durée presque deux ans. Sa première histoire l'a beaucoup changé. Il a appris a plus se dévoiler, à moins juger les gens aux premiers abords.

A dix-sept ans, la soeur et le beau frère de ma mère sont morts dans un accident de voiture laissant orpheline, leur fille Camélia, seize ans. Mes parents sont devenus les tuteurs légaux de ma cousine qui a déménagé de Toulouse pour Lyon. Au début le cohabitation fût simple et douce, mais très vite avec Camélia on a eût une relation semblable à celle qu'entretiennent les fratries ensemble. Coul, vous me dîtes . Ouais, bah nan ! On avait une relation frère/soeur car on se disputait comme deux frères et sœurs ! Passons les gamineries de la musique trop forte, du temps d'ordi ou du "t'as bouffé ma part de gâteau" : Camélia et moi étions les deux extrêmes opposés : elle, élégante, classe, plaisant aux garçons et plus intéressée par sa vie sociale que par ses études et moi, petit "Littéraire" aux cheveux mal peignés, bon élève, n'ayant pas foule de filles à mes pieds : ca clashait souvent ! Elle me traitait de petit intello littéraire sans copine (Chose qui me déprimait après ma rupture avec Olivia) et moi je la traitait de gamine superficielle qui finira éboueuse. On ne s'est jamais aimé, même aujourd'hui : on a grandit mais nous avons fait des choix de vis différents que l'on a du mal à accepter ! Si on se voit encore c'est parce que on est partit tout les deux avec la même organisation, mais sans ça ce n'est pas avec beaucoup de regret que je ne le verrais qu'une fois par an lors de Noël.

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